• Auguste HEILIGENSTEIN (1891-1976).
    Nus antiques aux guirlandes (1925).
    Vendu 8.320€ (ADER 2018).
  • Jean SERRIÈRE (1893-1968).
    Néréides (1922) vase dit de Clermont.
    Vendu 19.840€ (ADER 2018)
  • Pierre PAULIN (1927-2009). 
    F650 dit Champignon (1960).
    Vendu à 813€ (ADER 2017).
  • PIERRE PAULIN (1927-2009). CM197, série initiée vers 1958. Suite de deux fauteuils et un repose-pied, Vendu 700€ (ADER 2015).
  • ROBERT MALLET-STEVENS (1886-1945). Lampe à poser (1929/32).
    Vendu 83.200€ (ADER 2018)

Arts Décoratifs du XXe siècle & Mobilier Design

Les Arts Décoratifs sont des disciplines visant à la production d'éléments propres à décorer, d'objets, d'usage pratique ou non, ayant une valeur esthétique (tapisserie, ébénisterie, céramique d'art, orfèvrerie, etc.).

Depuis la création en France de l’Académie Royale de Peintures et de Sculptures en 1648, la peinture, la sculpture et l’architecture sont érigées au sommet de l’échelle artistique comme étant les arts majeurs appelés « Beaux-Arts », en opposition aux arts décoratifs, plus apparentés à l’artisanat.


Ader Entreprises et Patrimoine travaille avec les meilleurs experts dans le domaine des Arts Déco-ratifs du XXe siècle.
 

Design

Depuis la première révolution industrielle datant du milieu du XIXe siècle, le mot design existe et fut employé pour la première fois sous la plume d’Henry Cole, promoteur de l’Exposition Universelle de Londres en 1851 : mot anglais, il recouvre les sens de dessin et de dessein . Les théoriciens actuels du design s’accorde à dire qu’en réalité le design débute dès le mouvement Arts And Crafts en Angleterre.


LE DESIGN DANS LES ENTREPRISES

Sièges, tables basses, luminaires dans les espaces d’accueil, salles d’attente, bureaux de direction : mobilier d’architectes ou de designers Pierre PAULIN, Werner PANTON, Florence KNOLL, Warren PLATTNER, Eero SARINEN, Harry BERTOIA, Jean PROUVE.
Mobilier d’édition ancien, souvent en très bon état.
A l’occasion des déménagements des entreprises ou changements de siège social : changement du mobilier, on rachète du mobilier contemporain, on stocke le mobilier ancien dans des garde-meubles, des caves ou des entrepôts….et le mobilier design y est oublié pour quelques temps.


LA MISE EN VALEUR D'UN PATRIMOINE

Si les recherches et les publications ont permis de donner un cadre sémantique aux arts décoratifs du XXe siècle et au design, les expositions ont grandement participé à sa phase de légitimation : avec des évènements de plus en plus nombreux, les institutions publiques et privées œuvrent depuis les années 1960 à faire découvrir ce domaine de création permettant de le mettre sur le devant de la scène. L’exposition qui a lancé le phénomène est sans conteste les « Assises du siège contemporain » au Musée des Arts Décoratifs de Paris, en 1968 , qui marqua la décennie, et hissa la chaise au rang de meuble privilégié pour la création . Tous les grands noms du design y furent exposés, de Charles et Ray Eames à Pierre Paulin, en passant par Arne Jacobsen, Harry Bertoia, Danielle Quarante, Christian Daninos et Roger Legrand. Preuve en est que la manifestation eût un retentissement important, le Musée des Arts Décoratifs garde dans sa présentation actuelle les sièges sur leur célèbre podium à différents étages en référence à cette exposition de 1968, vitrine majeure pour tous les designers exposés.

L’année suivante, en 1969, le même musée inaugure une exposition au titre explicite : « Qu’est-ce que le design ? : Joe Colombo, Charles Eames, Fritz Eichler, Verner Panton, Roger Tallon » . Elle avait pour but de donner une définition de la discipline, rejoignant les 26 problématiques évoquées, en invitant les designers nommés dans son titre. Permettant de mettre en avant leurs créations mais également celles de leurs paires, ces designers ont tenté de donner à voir leur vision du métier et de la production, amenant à une reconnaissance croissante.
Cette mise en valeur de ce nouveau patrimoine du XXe siècle fut progressif et une liste exhaustive des expositions serait impossible à dresser mais à travers quelques exemples marquants, il est aisé de comprendre que l’accroissement du nombre d’expositions consacrés à cette partie de la création a permis, non seulement de la faire connaître, mais aussi de la légitimer en tant que type de création spécifique et genre à part entière.

Les expositions des années 1980-1990 furent des évènements d’envergure dans de prestigieuses institutions où les Beaux-Arts règnent en maître d’habitude. « Design français : 1960-1990. Trois décennies » fut une exposition majeure 27 revenant sur trente ans de créations françaises en 1988. Prenant place au Centre Pompidou, le musée de l’art moderne et contemporain parisien par excellence, le public a pu apprécier les créations de nombreux noms du design français connus ou en quête de reconnaissance. L’exposition monographique sur Jean Prouvé, prenant place dans cette même institution prestigieuse en 1991, a permis de mettre ce créateur alors peu connu sur le devant de la scène : à cet instant, les créations des années 1950 et 1960 commencèrent leur 28 ascension.

La consécration s’opéra lors de l’exposition « Design, miroir du siècle » qui prit place au Grand Palais dans le courant de l’année 1993 : cette exposition mettait à l’honneur le 29 XXe siècle et sacrait le design en tant qu’art à part entière en revenant sur les créations marquantes du siècle. La visibilité d’une exposition au Grand Palais est importante et a permis de rendre la connaissance du design accessible à nombre de personnes. Les années 2000 ont vu la succession de nombreuses expositions, notamment celles consacrées aux créations du Mobilier National : cet organisme d’État actif dans la commande aux designers notamment grâce à l’Atelier de Recherche et de Création permet de meubler les bâtiments publics . Les expositions « L'atelier de recherche et de création du Mobilier 30 national, 1964-2000 : plaidoyer pour le mobilier contemporain. Hommage à Jean Coural » 31 ou encore « Mobilier national 1964-2004 : 40 ans de création » , ont notamment mis en 32 lumière les créations que Pierre Paulin a réalisé pour l’Elysée ; et bien d’autres créations montrant la politique active de commande et d’aide que l’État français a souhaité insuffler chez les designers.

L’exposition monographique sur Charlotte Perriand du Centre Pompidou a confirmé le fait que les années 1950-1960 ont été des années fastueuses durant lesquelles de nombreux designers ont œuvré à la reconstruction du pays grâce à leurs créations . Une nouvelle exposition au Grand Palais a mis le design sous le feu des projecteurs : de l’Art Nouveau au design contemporain en passant par le mobilier d’après-guerre, toutes les créations furent mises à l’honneur durant « Design contre Design. Deux siècles de création », permettant à tous les arts décoratifs du XXe siècle et au design de se faire connaître de façon certaine, sous la nef du célèbre bâtiment . Il faut également citer l’exposition « Mobi Boom. L’explosion du design en France, 1945-1975 » qui s’est tenue au Musée des Arts Décoratifs entre 2010 et 2011 qui a permis de remettre en contexte le design, non seulement en traitant de ses créateurs, mais aussi en mettant en lumière les producteurs et les éditeurs et comprendre ainsi à quel point un designer est à la fois un acteur de son temps mais aussi un fin observateur de ce dernier.

LE MARCHÉ DES ARTS DÉCORATIFS DU XXE SIÈCLE ET DU DESIGN

Ainsi, au fil des années, les arts décoratifs du XXe siècle et le design sont rentrés de plus en plus dans les collections des institutions publiques et ces dernières ont également consacrées des évènements d’envergure à sa monstration et sa compréhension. Par exemple, le nouvel accrochage du Centre Pompidou met en avant nombre de créations de designers : des œuvres de Jean Prouvé, Martin Székely ou encore Philippe Starck sont montrées au quotidien dans les salles des collections permanentes du musée.

 






 
  • PIERRE PAULIN (1927-2009)CM197, série initiée vers 1958. Suite de deux fauteuils et un repose-pied,
    Vendu 700€ (ADER 2015).
  • Kazuo MOTOZAWA (1945). Saturno (1970).  Warren PLATNER (1919-2006). Fauteuils Série 1725 (1960).  Eero SAARINEN (1910-1961) Tulip, Table ronde (1956).   VENDUS CHEZ ADER EN 2019.
  • Pierre PAULIN (1927-2009). 
    F650 dit Champignon (1960).
    Vendu à 813€ (ADER 2017).

     
  • ROBERT MALLET-STEVENS (1886-1945).
    Lampe à poser (1929/32).
    Vendu 83.200€ (ADER 2018)
  • RENATO BALESTRA DESIGNER & CINOVA ÉDITEUR. 
    Paire de larges chauffeuses suspendues (1973).
    Estimé à 1.000 – 1.500€ (ADER 2012)

     
  • Robert MALLET-STEVENS (1886-1945).
    Chaise de type Visiteur (1929/32).
    Vendue 38.400€ (ADER 2018).